Qu’est-ce que l’herboristerie?

 

L’herboristerie se définit comme l’utilisation d’une plante, de certaines de ses parties ou d’un mélange à base de plantes pour prévenir ou soigner la maladie. À ce jour plus, de 10 000 espèces de plantes médicinales sont connues à travers le monde et chaque jour des centaines de millions, voire des milliards de personnes consomment une tisane, une décoction, un bouillon, une pilule, un onguent à base de plantes dans le but de soulager certains maux qui les affectent. Et s’ils le font, c’est parce que ça fonctionne.


Petite histoire

 

Savoir guérir avec les plantes est une faculté de l’homme qui remonte à une époque très lointaine, alors qu’il vivait encore dans la nature. Nos ancêtres étaient en contact plus étroit avec leur instinct animal et possédaient une capacité innée à trouver parmi les feuilles, les fruits, les racines et les fleurs autour d’eux ce dont ils avaient besoin pour se soigner. Avec le temps et le développement des facultés intellectuelles, cette connaissance a évoluée et s’est organisée. C’est sans doute ainsi que la médecine est née. Ce que nous savons avec certitude, c’est que dans plusieurs sites archéologiques se trouvent des vestiges de l’utilisation de plantes médicinales par l’homme de Néandertal, certains datant de plus de 50 000 ans. On peut donc dire que la plante et l’homme sont liés par une très longue relation d’amitié.

 

C’est par l’expérimentation et la compilation de données que le genre humain a pu identifier de manière plus systématique les vertus guérisseuses des plantes. Ces connaissances furent longtemps transmises oralement, puis éventuellement couchées sur papier avec l’arrivée de l’écriture. Le plus vieil ouvrage traitant de l’utilisation médicinale qui soit connu à ce jour est le Shen Nong Ben Cao (herbier médicinal de l’empereur Shen Nong); il aurait été rédigé en Chine autour de l’an 2700 av. JC. Dans ce texte, on peut lire d’une manière détaillée la description et l’utilisation de plus de trois cent cinquante plantes médicinales.

 

Les Chinois ne sont évidemment pas les seuls à avoir conservé une riche tradition au sujet de plantes médicinales. Un savoir similaire existe dans de nombreuses cultures et sur tous les continents : citons à titre d’exemple l’herboristerie d’origine européenne, africaine, indienne, arabe et amérindienne. Or, bien que ces différents systèmes de médecine traditionnelle utilisent chacun leurs propres plantes et méthodes de préparation des remèdes, celui qui s’intéresse d’un peu plus près à ce sujet réalisera rapidement qu’ils ont beaucoup plus en commun que ce qui semble les séparer. Encore aujourd’hui, lorsqu’elles sont pratiquées de manière authentique par un praticien qualifié, ces différentes écoles d’herboristerie prennent leur source dans un même courant de pensée appelé vitalisme. Le vitalisme considère que chaque être vivant possède à la naissance une réserve d’énergie (appelée énergie vitale en Occident et Qi en Orient) pour lui permettre de croître, de se développer, de se guérir et de se maintenir en vie. A travers différentes activités (surmenage, mauvaise alimentation, émotions négatives, etc.), il peut arriver qu’une personne perde une partie de cette énergie si précieuse; c’est alors que se manifeste la maladie. Les méthodes traditionnelles visent donc à rétablir la vitalité au sein de l’individu afin que le propre pouvoir de guérison du corps mette la maladie en échec.

 

Herboristerie traditionnelle vs scientifique

 

Il est important de faire une distinction entre l’herboristerie traditionnelle et ce que j’appellerai ici l’herboristerie moderne (ou scientifique), une pratique calquée sur la science et la médecine telle que pratiquée aujourd’hui. Lorsqu’on parle d’herboristerie traditionnelle, on parle d’une façon d’employer les herbes médicinales basée sur l’empirisme, c'est-à-dire l’accumulation de connaissances obtenues d’abord par l’essai et l’erreur, puis codifiées et transmises de génération en génération depuis un passé lointain. Nos ancêtres ne possédaient pas de microscope ni aucune autre technologie moderne de diagnostic des maladies, toutefois, ils avaient un grand sens de l’observation. C’est pourquoi ils constatèrent que certains symptômes de la maladie avaient tendance à se manifester ensemble. Ils apprirent donc à reconnaître ces différentes formes de déséquilibre, que l’on appelle aujourd’hui « tableaux pathologiques » et à étudier leurs corrélations avec d’autres signes observables du corps humain. Encore aujourd’hui, c’est en se basant sur ces données que l’herboriste traditionnel peut identifier l’origine du problème de santé d’un patient avec le plus de précision possible, et ainsi fournir le traitement le plus approprié.

 

En comparaison, la science moderne a vu le jour au siècle dernier, avec l’avènement du microscope. Il a été démontré depuis longtemps que certains composés végétaux, animaux et minéraux ont des effets physiologiques sur le corps vérifiables en laboratoires. A l’aide de différents procédés technologiques, les chimistes sont aujourd’hui capables d’isoler une certaine molécule contenue dans une plante puis d’observer son effet sur une réaction chimique précise dans le corps. La molécule identifiée est appelée substance activeet, à partir l’observation de son effet sur une fonction de la cellule, on déduira comment elle est susceptible d’affecter l’ensemble du corps.

 

Suivant la même ligne de pensée, la tendance moderne en herboristerie est de procéder à l’isolation d’une ou plusieurs substances actives au sein d’une plante pour en déterminer son usage. Certains iront même plus loin : ils procéderont à l’extraction du principe actif de la plante. Ce processus est à peu de choses près le même que celui qui mène à la fabrication des médicaments de synthèse, à la différence que la substance de base est extraite de la nature et non pas produite artificiellement en laboratoire. On utilise alors les « produits de santé naturels » résultant de ce processus selon le même raisonnement que le médecin utilise un médicament. Par exemple, les salicylates contenus dans l’écorce de Saule blanc sont reconnus comme vasodilatateurs et fluidifiants sanguin. Le pharmacien ou l’herboriste moderne prescriront donc, entier ou en extrait, à un patient souffrant d’un mal de tête du à une congestion de la circulation sanguine au cerveau.

 

On serait tenté de croire que la différence entre les démarches traditionnelle et moderne en herboristerie tient avant tout à la forme du remède utilisé (plante entière vs extrait). Mais elle est pourtant beaucoup plus profonde. Il s’agit du moyen que chacune va employer pour choisir le remède qui sera utilisé. Alors que l’herboristerie moderne va se fier de manière très importante au diagnostic médical du patient, l’écoletraditionnelle va utiliser ses propres grilles d’analyses pour comprendre le problème. Comme cette dernière considère l’être humain comme un tout indissociable dont chaque partie influence toutes les autres, elle cherchera à traiter le problème de la manière la plus globale possible, souvent en l’attaquant par plusieurs angles à la fois. Nul besoin de mentionner que de ces deux philosophies résulteront deux interventions complètements différentes et donc deux traitements différents.

À titre d’exemple : il est fréquent qu’un thérapeute voit arriver dans son bureau une personne souffrant en même temps de maux de tête, de bourdonnement d’oreille et d’étourdissements, ayant un visage de couleur rouge et dont les symptômes s’aggravent lorsqu’elle se fâche. En médecine moderne, cet ensemble de symptômes tend à orienter vers un diagnostic d’hypertension artérielle, qui sera confirmée par la prise de la tension à l’aide d’un instrument appelé sphygmomanomètre. Si la condition du patient n’est pas trop avancée et que celui-ci préfère ne pas prendre de médicament, il pourra quand même se procurer en pharmacie un produit de santé à base d’extrait d’ail. On sait que l’ail contient de l’allicine, un ingrédient actif reconnu pour agir sur les récepteurs de la tension artérielle et combattre l’hypertension artérielle.

 

Voyons maintenant comment procède l’herboriste traditionnel. Durant l’antiquité, on ne possédait pas de sphygmomanomètre, et on ignorait l’existence d’une molécule appelée allicine. Pourtant, on pouvait déjà traiter avec succès l’hypertension à cette époque. Comment une telle chose est-elle possible? C’est que les outils technologiques ne sont pas le seul moyen qui existe pour constater la présence d’un déséquilibre chez le patient, ni pour le soigner efficacement. Avec un bon entraînement, un thérapeute formé à l’école traditionnelle peut arriver au même résultat en observant certains signes précis du corps. En herboristerie chinoise, par exemple, en plus de noter les symptômes, c’est en prenant le pouls et en regardant la langue du patient que le praticien obtiendra une confirmation de son diagnostic. Ainsi, sans même utiliser d’appareil, le médecin chinois sait que, si le pouls est rapide et « en corde » (sensation que l’artère radiale est resserrée sur elle même) et que la langue est rouge, il se trouve en présence d’une « montée de Yang du Foie », un tableau pathologique propre à la science médicale chinoise traditionnelle. Armé de cette information, il saura précisément quelles herbes pourront être employées pour éliminer le problème. Il se trouvera ainsi à identifier et à traiter l’hypertension artérielle sans jamais avoir eu besoin d’en prendre la mesure.

 

Pourquoi l’herboristerie traditionnelle?

 

« Mais pourquoi utiliser des techniques de diagnostic et de traitement datant d’une autre époque plutôt que de bénéficier des outils technologiques de la médecine modernes? » demanderont certains. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, du point de vue d’un praticien de médecine traditionnelle, la médecine moderne a tendance à traiter les symptômes de la maladie plutôt que sa cause profonde. C’est pourquoi il faudra toujours prendre des comprimés d’aspirine pour traiter son mal de tête ou d’anti-inflammatoire pour traiter son mal de dos (qui ont parfois un effet néfaste sur le système digestif). Or, de par ses procédés distincts, l’herboristerie traditionnelle est en mesure de traiter la maladie jusqu’à sa racine, afin d’éviter qu’elle ne revienne plus tard, sous la même forme ou une autre.

 

Il y a bien évidemment des limites à cela : lors de problèmes de santé aigus et potentiellement mortels ou d’un processus pathologique trop avancé, la médecine moderne demeure généralement le meilleur outil à notre disposition et permet de sauver ou de prolonger la vie. Toutefois, dans le domaine de la prévention et du traitement des maladies chroniques, l’herboristerie traditionnelle est championne.

Prenons l’exemple d’une migraine. La médecine traditionnelle considère que la plupart des maux de tête sont reliés à une condition d’engorgement du foie. Le foie est le plus important filtre du sang dans le corps, et son obstruction par différents déchets provenant d’une mauvaise alimentation ou d’une accumulation de stress le rend moins efficace. Il en résulte qu’il reste d’avantage de substances impropres en circulation; celles-ci obstruent l’irrigation sanguine au cerveau et dans les muscles du cou, provoquant une tension qui se manifeste par le mal de tête. Or, plutôt que de chercher à fluidifier le sang à l’aide d’une aspirine ou d’un extrait de saule pour un soulagement à court terme, l’herboriste traditionnel va utiliser des plantes permettant de décongestionner et réparer le foie endommagé. Libéré de ses contraintes, le foie pourra à nouveau fonctionner de manière optimale et s’occupera lui-même de faire le ménage dans la circulation sanguine. Le processus est certainement un peu plus long, mais le résultat sera durable, surtout si des changements sont faits dans l’alimentation ou la gestion du stress. Dans ce contexte, le symptôme d’une maladie devient donc un prétexte pour apporter un traitement au bout duquel l’organisme sortira plus fort et avec une meilleure vitalité.

 

Quelles sont les particularités de l’herboristerie chinoise?

 

L’herboristerie traditionnelle chinoise a une histoire plusieurs fois millénaire. Elle constitue l’une des cinq disciplines majeures de la Médecine Traditionnelle Chinoise, qui demeure à ce jour le système de médecine traditionnelle le plus utilisé à travers le monde, avec plusieurs centaines de millions d’utilisateurs en Chine et ailleurs. Or, de tous les moyens thérapeutiques élaborés par ce grand système de connaissance médicales, les remèdes à base d’herbes constituent le traitement le plus utilisé par les chinois eux-mêmes, même si c’est l’acupuncture qui est d’avantage connue en Occident.

 

L’herboristerie chinoise se distingue donc de l’herboristerie occidentale notamment parce qu’elle se fonde sur les théories de la Médecine Traditionnelle Chinoise, qui possède une variété unique d’outils de diagnostic et d’analyse du corps humain. Peu importe son origine ethnique, l’herboriste formé à l’école chinoise partage la même façon de voir un problème de santé et d’y remédier que ses collègues qui pratiquent au Canada, en Australie, en Afrique du Sud ou en Chine.

 

L’herboriste chinois voit l’être humain comme un tout dont chacune des parties influence les autres. Pour lui, le corps possède une essence vitale (appelé Qi) dont la force provient de l’équilibre entre les différents organes ainsi que d’une saine relation avec le monde extérieur. Quand cet équilibre est rompu, la maladie apparaît.

 

L’une des particularités de l’école chinoise réside dans son système de classement extrêmement détaillé des substances médicales qu’elle utilise. A travers le temps, les chinois ont compilé une quantité impressionnante de données sur plusieurs milliers de plantes provenant non seulement de Chine, mais aussi de partout dans le monde. C’est en observant l’effet des plantes sur les êtres vivants que les anciens ont pu les classer par catégories, en fonction notamment des organes qu’elles ont pour cible et de leurs actions sur le métabolisme. Encore aujourd’hui, l’avis de l’herboriste chinois est qu’on ne peut utiliser avec succès les plantes médicinales sans avoir une compréhension de leur action globale sur le corps humain. Ce fait est confirmé par la recherche moderne, en ce sens qu’on sait aujourd’hui que chaque plante peut contenir des dizaines, voire des centaines d’ingrédients actifs. Or sachant qu’il a été démontré que chacun de ces ingrédients peut avoir plusieurs effets sur différentes fonctions du corps, que certains ingrédients interagissent les uns avec les autres et, que de plus, la chimie interne peut varier d’un individu à l’autre, on réalise qu’aucun procédé technologique n’existe qui nous permette de comprendre au bout du compte l’effet exact d’une substance végétale ou animale sur le corps. Voilà la raison pour laquelle rien ne remplace l’expérience de millier d’années d’observations et de compilation de données sur laquelle peut s’appuyer l’herboriste traditionnel chinois. C’est aussi ce qui explique que deux personnes ayant reçu le même diagnostic médical pourront être traitées par lui à l’aide de formules d’herbes complètement différentes.

 

Prenons l’exemple de deux patient qui consultent pour de la constipation. Le premier a le teint blême et une voix faible, il manifeste peu d’appétit et est frileux. Il a de la difficulté à pousser les selles parce qu’il manque d’énergie, et lorsqu’il y parvient finalement, il se sent très fatiguée Le médecin chinois diagnostiquera un « Vide de Qi du Gros Intestin » : il pourrait prescrire du gingembre, une plante douce, « tonifiante » et « réchauffante », qui redonne de l’énergie à son système digestif et permet ainsi de réactiver le péristaltisme de son intestin. À l’opposé, notre second patient a toujours chaud, il a le ventre gonflé et dur avec des douleurs importantes; lorsqu’il réussit à évacuer, ses selles sont grosses et compactes, puis il se sent soulagé. Cette fois, son diagnostic médical chinois sera « Plénitude Chaleur du Gros Intestin » et on lui prescrira de la rhubarbe, un laxatif puissant et « refroidissant ». Or que se passe-t-il si on prescrit la rhubarbe au premier patient? Certes, l’effet laxatif à court terme se manifestera; mais sur le long terme, on aggravera sa condition. En administrant une plante refroidissante et dispersante, on aura affaibli d’avantage son énergie déjà fragile et il lui sera par la suite plus difficile encore d’évacuer les selles.

 

Voilà donc pourquoi, lorsqu’on veut se soigner par les plantes, il est important de consulter un herboriste qualifié plutôt que de procéder à l’automédication.


Une rencontre avec l’herboriste chinois

 

Comme l’herboristerie traditionnelle chinoise vise à formuler un diagnostic et à établir un plan de traitement qui soit propre à chaque individu, il est fortement conseillé de consulter l’herboriste en personne. La rencontre durera généralement une demie heure environ, au bout de laquelle le patient obtiendra une prescription qui contiendra généralement entre cinq et quinze plantes, chacune ayant un rôle particulier à jouer pour rétablir son équilibre énergétique. La rencontre pourra s’accompagner de conseils sur l’alimentation et l’hygiène de vie, de massage thérapeutique ou d’acupuncture, selon les besoins de la personne.

Méthodes d’administrations des remèdes

 

Il existe plusieurs méthodes d’administration des remèdes à base d’herbes. Pilules, onguents, teintures (macérations dans l’alcool), etc. la liste s’allonge. Mais la méthode privilégiée par l’herboriste chinois demeure de loin la décoction. La décoction consiste à faire bouillir un mélange de plantes dans l’eau pour en extraire un liquide que l’on boit par la suite. Si on reproche parfois à cette méthode de demander un peu de temps et d’avoir un goût légèrement désagréable, ses avantages sont nombreux : le principal est quecette méthode permet d’extraire un maximum d’ingrédients actifs des plantes et donc d’avoir un maximum d’effet thérapeutique. Cela est particulièrement important lorsqu’on s’attaque à une pathologie aigue ou sévère : en effet, dans certains protocoles de traitement (par exemple une pneumonie ou encore un cancer), l’herboriste chinois pourra prescrire jusqu’à 200g de plantes à consommer chaque jour. Or, imaginez la quantité de pilules ou de teinture qu’il vous faudrait consommer pour ingurgiter la même quantité d’herbes! Cela est difficilement concevable. Un autre avantage de cette méthode est que, comme il y a moins d’étapes liées à la préparation, le coût de traitement devient beaucoup plus abordable (généralement entre 15 et 30$ par semaine).

 

Conclusion

 

L’herboristerie traditionnelle chinoise est un outil thérapeutique complémentaire à la médecine moderne et peut apporter des solutions à de nombreux problèmes de santé. Utilisé seul ou conjointement aux autres disciplines de la Médecine Traditionnelle Chinoise, c’est un outil thérapeutique précieux qui a fait ses preuves depuis très longtemps dans l’histoire et qui est maintenant pratiqué partout à travers le monde. Elle offre des traitements qui agissent dans le respect de l’équilibre du corps et offre efficacité, sécurité et durabilité des résultats.

 

 

 

Liste des maux auxquels l’Herboristerie traditionnelle chinoise peut apporter un soulagement*:

 

Système respiratoire:

allergies respiratoires, rhume et grippe, système immunitaire faible, bronchite, asthme, sinusite

Système digestif:

nausée, vomissement, digestion lente, constipation, diarrhée, intestin irritable, malabsorption, douleur abdominale, hémorroïdes, ulcères gastriques, manque d’appétit, hépatite chronique, obésité, anorexie/boulimie

Système nerveux et organes des sens:

insomnie, difficulté de mémoire et de concentration, fatigue, baisse de vision, glaucome, conjonctivite, otites, surdité, acouphènes, vertiges, névralgie, tremblements, migraine

Système locomoteur:

sciatique, douleur lombaire, douleur cervicale, crampes, spasmes, paralysie, bursite/tendinite/épicondylite, engourdissements, épine de Lenoir, tunnel carpien, hernie discale, fasciite plantaire, blessures sportives

Système endocrinien et peau:

hypoglycémie, diabète, ménopause, acné, eczéma, hypo/hyperthyroïdie, épuisement surrénalien

Système génito-urinaire:

infection urinaire, pierres aux reins, menstruation douloureuse, cycle irrégulier, SPM, accompagnement à la grossesse, dysfonction érectile, impuissance, infertilité, baisse de la libido

Système cardio-vasculaire:

hypertension artérielle, palpitations cardiaques, angine de poitrine, séquelle d’ACV, oedème

Troubles de l’humeur et dépendances:

dépression, irritabilité, anxiété/angoisse, troubles maniaques, problèmes émotifs, choc post-traumatique, trouble du comportement, tabagisme, alcoolisme, toxicomanie

Maladies dégénératives et autres:

arthrite, arthrose, sclérose en plaque, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie, cancer, SIDA, douleur chronique

 

Et plusieurs autres problèmes de santé, sans oublier la prévention!

 

* La réponse au traitement peut varier d’un individu à l’autre. Nous ne sommes jamais en mesure de garantir l’efficacité ni le résultat d’un traitement. Pour toute condition de santé sérieuse, la consultation préalable d’un médecin est indiquée.

 

 

Instructions pour la décoction des plantes

 

1) Mettre les ingrédients d’un sac dans un chaudron

2) Incorporer 3 à 4 tasses d’eau

3) (Optionnel) Laisser tremper de 4 à 12 heures. Ne pas changer l’eau.

4) Mettre sur le feu et porter le mélange à ébullition. Aussitôt que l’eau fait des bouillons, réduire à feu moyen et laisser mijoter 30 minutes

5) Filtrer le mélange et conservez le liquide (il s’agit du remède)

6) Consommez une partie ou la totalité du remède. Si vous n’en consommez qu’une partie, conservez le reste au réfrigérateur (jusqu’à 3 jours)

Lorsque vous consommez le remède venant du réfrigérateur, il est préférable de faire bouillir une petite quantité d’eau et de la mélanger au remède pour qu’il soit tiède ou chaud (cela facilite l’absorption).